Lohane Hanriot
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Sandrine m’a permise de vivre pleinement ma grossesse et mon accouchement malgré les complications.
J’ai contacté cette femme au début de ma grossesse en lui confiant mes craintes, mes projets et ma volonté de rester actrice de cet événement. Elle a su répondre à mes demandes durant l’accompagnement.
Je ne m’étais jamais penchée sur la méditation et encore moins la sophrologie, mais souhaitant un accouchement naturel et ayant conscience de la potentielle difficulté de l’épreuve j’ai voulu être la plus accompagnée et soutenue possible.
Ce travail effectué avec Sandrine m’a donné confiance en moi. Au début je n’appréhendais pas l’accouchement mais durant le dernier mois je réalisais que ça approchait à grands pas et des doutes se sont installés.
Elle mettait un point d’honneur à garder en tête qu’il fallait rester confiante et sereine, quoi qu’il arrive. Que je devais rester dans ma bulle avec mon bébé car nous vivions ça à 2.
Avant le jour-j, je dirais que les séances de sophrologie m’ont aidé à me projeter. Vivre le moment avant qu’il n’arrive. Ressentir toutes les sensations pour mieux les appréhender. Travailler sa respiration, son apnée mais aussi et surtout sa confiance. Garder en tête que peu importe ce qu’il se passe, mon corps pouvait le faire et qu’il y avait un après. Ce sont ses mots. C’est ce qui me motivait encore plus.
Au moment venu, rien ne s’est passé comme prévu. J’ai eu une rupture précoce de la poche des eaux, j’ai travaillé ma respiration durant 18h en évitant toutes les pensées négatives. Au final, mon col ne s’ouvrait pas à plus d’1 cm et son cœur rallentissait à chaque contraction, on m’a alors imposé la péridurale pour accélérer le travail. Et même là, il a fallu attendre encore 11h.
Depuis le début du travail je n’ai cessé de garder en tête qu’ON pouvait le faire. Que tout allait bien se passer et malgré les tremblements et la douleur je contrôlais ma respiration et évitais toutes les pensées perturbatrices.
12h15, 5 femmes entrent dans la salle et me disent qu’on a 20minutes pour le sortir. Confiante. On va y arriver. Respire, tu l’as travaillé. Bébé ne descend pas, il remonte à chaque inspiration. On me dit qu’il ne reste plus beaucoup de temps. Confiante. Toujours. On va devoir utiliser les ventouses, il faut éviter qu’il remonte. Sereine. C’est possible et je suis entourée de personnes compétentes pour m’aider. 1 poussée, respiration, 2 puis 3 et bébé est là. 28h et on a réussi. Il ne fallait pas 5 minutes de plus.
La première chose que j’ai dit à mon bébé : "Tu es trop fort, on a réussi !"
Tout ça grâce à la sophrologie qui, malgré toute cette frayeur, m’a aidé à rester actrice de mon accouchement et à garder confiance en moi et en mon bébé. À garder ce lien avec lui. C’est un travail de groupe et grâce à Sandrine, c’est un 20/20. Aujourd’hui, mon bébé a 3 semaines de vie. Merci de m’avoir permise de vivre ce moment pleinement, j’ai pu rester apaisée peu importe les annonces qu’on me faisait à chaque heure qui passait. ❤️
